Ce virus pourrait même nous remettre un peu à notre place (en tant qu'espèce!):
Espèce qui se croit toute puissante, quand elle n'est que fragile fleur de printemps sur l'arbre de la vie. Nous sommes convaincus (par quelques millénaires d'éducation illusoire de notre toute-puissance, d'avoir entre les dents, -comme d'autres ont une cuillère d'argent! - un chèque en blanc à la naissance, ainsi qu'un permis de tuer sans condition.
Or vient en cette année 2020, une petite bête que nous ne voyons même pas, qui remet tout en cause et nous dit:
"Ho! gaillardes et gaillards! où croyez vous donc courir comme cela!.Vous avez le désir plus gros que le ventre! Regardez autour de vous, chaque chose a sa forme à elle de pouvoir et de puissance, respectez au moins ce qui vous fait face ! Vivez, si vous voulez, vivez si vous pouvez, mais, par Dieu, respectez vos adversaires et apprenez-en ce qu'il est nécessaire d'en apprendre!".
Le pire qui pourrait nous arriver serait en effet,
de ne pas nous saisir de :
1) ce qu'elle devrait nous enseigner (et nous pousser à faire évoluer)
2) notre relation au monde et de recommencer comme avant.
Le pire qui pourrait nous arriver serait en effet,
de ne pas nous saisir de :
1) ce qu'elle devrait nous enseigner (et nous pousser à faire évoluer)
2) notre relation au monde et de recommencer comme avant.
Puisse ce vil virus nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas les rois du monde . Ce virus est né dans un bouillon de déchets innommables et a squatté d' abord des poumons rongés par l 'air hyper pollué. Nous avons laissé le marché productif à l'usine du monde, la Chine qui a profité de nos faiblesses. Aujourd'hui nous payons mais à quel prix nos incohérences.Plus aucune compétence en France pour fabriquer les masques, les tests qui nous font défaut. Nous sommes tributaires de la Chine. Nos agriculteurs réclament des bras pour travailler, nos jeunes préfèrent rester chez eux , assistés, toucher le chômage : c' est que la terre est basse, c' est éreintant l' agriculture. Dans quel monde vivons-nous? Puisse cette crise réveiller un sursaut de conscience .
RépondreSupprimerMichelle Grenier
Je n'affirme pas dans quel sens l'entendement et la conscience nous viendront, mais des choses se disent et se pensent qui n'ont jamais été dites, jamais été pensées. Parce que nous avons été confrontés à du nouveau, parce que nous avons du envisager notre faiblesse et la réalité de nos illusions. Quelque chose restera, quelque chose restera! Rien ne nous est du, rien n'est à jamais. J'aurais voulu hier pouvoir photographier le silence. Ce que nous entendons ou plutôt ce que nous n'entendons pas, en ce moment, nous ne l'entendrons sans doute plus jamais. Les anachorètes allaient au désert pour mieux entendre les voies de leur coeur, nous le désert est venu à nous. Nos cœurs et leurs voix sont à portée d'oreilles. A nous d'écouter, à nous d'entendre et de ne plus oublier. De ne plus cesser d'écouter, de ne plus cesser d'entendre!
RépondreSupprimerLe pire qui pourrait nous arriver serait en effet de ne pas nous saisir de: 1) ce qu'elle devrait nous enseigner (et nous pousser à faire évoluer) 2) notre relation au monde et de recommencer comme avant.
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