Au milieu des bouleaux,
Le regard de l’enfant s’émerveille encore
D’immaculées aurores polaires :
Elle y entend les boutons de fleurs géantes converser,
Et l’innocence de son sourire leur répond.
Figées dans des cernes de blancheur
Auxquels elles voudraient échapper ;
Rendues translucides à la lumière,
Leurs corolles de pétales nagent dans les vides glacés …
L’encre de la nuit offre des moutonnements nuageux
A la lumineuse et solaire transparence
Des vibrants pavots : cyanotypie …
Ici,
Raidies dans les cernes de leur candeur
Là,
Eblouies de solaire luminescence :
Les pavots volent, la nuit,
Tels des papillons aux ailes démantelées
Selon d’énigmatiques et mouvantes lignes de fuites …
La brise évente leurs calices d’ouate bleue,
D’azur brume ou d’ombres nocturnes aux traits stylisées.
Voyez leurs semences :
Elles nourrissent de promesses
Des lendemains tristement absents.
Serge De La Torre (Le 24 février 2021)
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