Dame Nature ouvre, avec peine, chaque matin, les yeux du soleil ;
À l’heure où ce paresseux aimerait encore, dans son lit, buller.
La brume des forêts,
Détrempées jusqu’au lavis,
Rince l’œil de nuées.
Dans le vallon, la lumière se tient sous un édredon blanc de nuages,
Écharpes cotonneuses qu’effilochent la cime des sapins.
L’épicéa digne,
Très haut, redresse son fût,
Ouvre grands ses bras.
La nuit habite entre les arbres et s’y cache encore dans les terriers,
Le silence, tranquille, serein, règne : et chaque sapin
Est un guerrier prêt à le servir, mieux même, à le défendre.
Le peintre amoureux
Les voit, et avec les yeux,
Et avec le cœur.
Les feux de l’aube violacent l’air, estompent les contours.
La lumière gagnera-t-elle, aujourd’hui encore,
La longue guerre qui se livre en sous-bois ?
Voile de nuages
Qui courent après le vent,
Arrête donc le temps !
Il peint, l’artiste, les dévers et les multitudes.
Mais il est loin, loin … Dans l’aurore, il saisit l’infini.
Et dans son tableau, vois ! simplement il te le rend.
Dialogue entre Steve Mitchell et Adamante Donsimoni
Il a abouti à la réalisation de la page 125 de l'Herbier de Poésie où ce poème et cette oeuvre ont été pour la première fois rassemblé(e)s
Moi
I am sorry about this confusion. Your works are very beautiful. Would you agree to lend us one for the next page of « the poetries Herbarium » ? We owe you that, no ? So sorry. I leave you the choice of the one that you will propose us. One great thank.
Steve MitchellThanks. Yes that is fine. What type image did you have in mind?
Moi et Steve Mitchell l'envoi de l'image
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