dimanche 21 juillet 2013

Sillons



Nous ne pouvons pas tous laisser de profonds sillons aux champs  des littératures ou aux Panthéons des gloires humaines, mais notre siècle aura multiplié les espaces où partager vite et loin nos modestes contributions à la conscience collective .

Nous ne changerons pas tous la face du monde académique, ni celle de nos cultures, encore moins sans doute le cours majoritaire des choses, mais nos petits espaces d’échanges où courent nos folles envolées vagabondes ou nos mûres et conscientes élaborations partagées, seront peut-être, par le plus pur des hasards, les pierres où d’autres appuieront leur démarche.

A l’aulne du périple qui conduit à faire, collectivement, le tour du monde, le premier pas a-t-il moins de valeur que le dernier ? Le dernier serait-il, s’il n’y avait eu le premier ?

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