Nous
ne pouvons pas tous laisser de profonds sillons aux champs des littératures ou aux Panthéons des gloires humaines, mais notre
siècle aura multiplié les espaces où partager vite et loin nos
modestes contributions à la conscience collective .
Nous
ne changerons pas tous la face du monde académique, ni celle de nos
cultures, encore moins sans doute le cours majoritaire des choses,
mais nos petits espaces d’échanges où courent nos folles
envolées vagabondes ou nos mûres et conscientes élaborations
partagées, seront peut-être, par le plus pur des hasards, les
pierres où d’autres appuieront leur démarche.
A
l’aulne du périple qui conduit à faire, collectivement, le tour
du monde, le premier pas a-t-il moins de valeur que le dernier ?
Le dernier serait-il, s’il n’y avait eu le premier ?
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